Historique

L’idée « Coccinelles » est née en 1967 à l’initiative de quelques parents d’enfants handicapés physiques fréquentant l’école d’enseignement spécial « le Vieux Hêtre » à Liège. Soucieux de l’avenir de leur enfant, ils eurent l’idée de créer une institution adaptée aux besoins de ces jeunes infirmes moteurs cérébraux (IMC).

La dénomination « Les Coccinelles » fut choisie en fonction du sentiment de protection que nous portons tous à cette petite « bête à Bon Dieu », les élytres de ce coléoptère rappellant les prothèses et orthèses qui appareillaient les enfants à cette époque.

Deux évènements vont servir de rampe de lancement à ce projet : un don de 49.579 € par l’ASBL 48.81.00 en 1974 et un don d’un terrain par l’Administration Communale de Seraing en 1978.

C’est à force de volonté, de travail et d’acharnement que ce projet fut mené à bien et le 3 novembre 1981, la première pierre fut posée. Pour rendre moins sévères les termes de « Centre de Jour » et de « Centre de Vie », ils décidèrent de nommer ceux-ci « Mon Hobby » où le travail se ferait en journée et « Mon Logis », l’internat, où les usagers trouveraient un « chez soi ». Ils imaginaient, naïvement, que le plus gros du travail était accompli mais l’aventure ne faisait que commencer.

En 1983, ils mirent sur pied une vente de chocolat afin d’obtenir des fonds supplémentaires. L’Opération Coccinelles était née…

Initialement prévu à 20 studios, le Centre de Vie passa à 23 studios en cours de construction afin d’amortir, par la subsidiation de places supplémentaires, les coûts importants engendrés par la découverte d’anciennes galeries de mine qu’il fallait combler. Le 2 octobre 1985, nous inaugurions les bâtiments où furent accueillis les 15 premiers usagers. Quatre mois plus tard, 8 usagers supplémentaires vinrent grossir les rangs. Nous fonctionnions alors à notre capacité maximale.

Le 25 Juillet 1988, une charte d’entraide et d’amitié avec le Bataillon de Chasseurs Ardennais de Marche-en-Famenne fut signée. Ce parrainage était loin d’être symbolique car, aujourd’hui encore, à chaque occasion, ceux-ci nous apportent un soutien matériel et logistique très précieux.

Pour des raisons d’agréation d’une part et par sagesse d’autre part, le Centre de Jour n’ouvrit ses portes que le 1er septembre 1989. 15 personnes externes, dont le handicap physique ne permettait pas la fréquentation d’un atelier protégé ou le milieu de travail ordinaire, s’y inscrivirent. Le transport de ces personnes fut mis sur pied le matin et le soir.

En août 1993, le nombre de demandes d’hébergement était tel que 5 studios supplémentaires sur fonds propres furent construits. Ils furent tous immédiatement occupés. Nous atteignions ainsi le maximum de notre agrément AWIPH avec 28 personnes en Service Résidentiel et 15 en Service d’Accueil de Jour.

Les conditions de vie aux Coccinelles étant évolutives, l’âge et les possibilités physiques de la plupart des usagers nous posèrent vite question, surtout en ce qui concerne la surface disponible au Service d’Accueil de Jour. Le 6 septembre 1999, une demande d’agrandissement fut introduite à l’Agence Wallonne pour l’Intégration de la Personne Handicapée – AWIPH et après plus de 4 ans d’attente et de nombreuses démarches, nous reçumes leur accord définitif. L’inauguration de ces travaux eut lieu le 14 novembre 2003 et depuis lors, les usagers et le personnel évoluent dans un milieu adapté répondant à l’évolution permanente de leurs besoins.

Le 27 octobre 2005, notre Président Fondateur, Monsieur François Lomba est décédé. Monsieur Jean Huynen, Vice-Président Trésorier Fondateur lui a succédé et Monsieur Francis De Mey a été nommé au poste de Vice Président.

Le Conseil d’Administration, en sa séance du 24 février 1995, décida qu’une commission de travail serait constituée pour l’étude d’une construction similaire à celle de Jemeppe. L’idée de « Coccinelles II » était née. Le choix du lieu de ce nouveau service résidentiel se porta sur la commune de Aye, choix encouragé et approuvé par Monsieur Bouchat, Bourgmestre, et les instances Communales de Marche en Famenne. Malheureusement, après plus de 10 ans de tractations, ce projet a été abandonné suite à l’annonce, par la Ministre de la Santé, de l’Action Sociale et de l’Egalité des chances de l’époque, Madame Christiane Vienne, qu’il ne serait pas subsidié.